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Le virus du COVID et ses mutants successifs circuleront très probablement pendant de nombreuses années.

Mais il est tout-à-fait possible de se protéger contre les conséquences multiples des infections et réinfections.



Septembre 2023

Résumé :

Le covid ne « revient » pas. Il n’est jamais parti. Notre tolérance collective à la maladie et à la mort a juste augmenté.

La pandémie de Covid-19 ne s’est jamais arrêtée depuis 2020, elle n’est ni saisonnière, ni endémique. Le nombre de personnes hospitalisées pour covid est resté au dessus de 8 000 personnes entre janvier 2022 et juillet 2023. Grâce à la vaccination massive, la mortalité a fortement baissé, mais elle reste au niveau de la mortalité routière, soit environ une dizaine de décès par jour (juin 2023). A la différence des pays voisins, la France ne mesure plus, depuis début 2022, la charge virale des eaux usées et n’a même plus de suivi national : on se retrouve dans la même situation qu’avant le début de la pandémie, sans aucun suivi opérationnel. Or, la diffusion du virus reprend depuis la rentrée de septembre 2023.

Le Covid-19 est une maladie vasculaire systémique qui peut toucher de nombreux organes vitaux, et pas seulement les poumons. Il s’attaque aussi au système immunitaire, à la manière du VIH. La mortalité liée au covid est 4 fois plus élevée que celle de la grippe. L’effet individuel des réinfections est cumulatif, ce qui a pour effet une fragilisation progressive de l’ensemble de la population. Ainsi, l’accroissement de la mortalité toutes causes confondues entre 2019 et 2022 a été de 8,9 %. Les enfants sont aussi touchés.

Le Covid-19 se transmet surtout par aérosols, c’est-à-dire par la simple respiration des personnes. L’aérosolisation peut être comparée à la fumée de cigarette. La moitié des contaminations proviennent de la proximité avec des personnes asymptomatiques. En extérieur, le risque de contamination est réduit mais subsiste dans les espaces à forte densité humaine. Avoir cette maladie ne renforce pas le système immunitaire, chaque infection augmente le risque de séquelles. Un « covid long », c’est la persistance de symptômes pendant plusieurs mois ou années. Il peut prendre une forme très invalidante et durable, y compris chez des personnes auparavant en très bonne condition physique (jeunes ou sportifs). Tout le monde est à risque de covid long et ce risque s’accentue à chaque nouvelle contamination. La prétendue "immunité collective" tout comme la prétendue "dette immunitaire" constituent des falsifications scientifiques.

Le vaccin contre le Covid-19 protège efficacement la population générale contre les formes graves et la mort, et diminue les risques de covid long. Les effets indésirables graves sont très rares. Cependant, la protection baisse rapidement et devient insuffisante au bout de 6 mois, d’où la nécessité de rappels réguliers. En revanche, le vaccin atténue mais n’annule pas la contamination ni la transmission. Les traitements médicamenteux ont une efficacité très variable.

Le test PCR est le seul test de référence pour détecter le Covid-19. Les tests antigéniques (en pharmacie) et les autotests, quant à eux, ne sont "informatifs que s’ils sont positifs" (nombreux faux négatifs). Pour continuer à se protéger, et protéger nos proches et nos voisins, il faut porter des masques (adultes ET enfants) dans les lieux publics fermés, au minimum des masques de type FFP2 ou équivalents, qui sont réutilisables de nombreuses fois. Il faut éviter les lieux publics fermés où il est impossible de rester masqué en permanence, genre restaurants et bars. Et il faut se vacciner et faire les rappels aussi souvent que possible.

Pour la mesure de la densité de virus dans l’air, il existe des appareils qui mesurent en continu le taux de CO2, pour des prix raisonnables. Dans le cas où les personnes présentes ne sont pas masquées, la concentration en virus suit le taux de CO2 (proportionnel à la quantité d’air expiré). C’est donc un indicateur précieux pour suivre la probabilité des contaminations en intérieur.

Il est possible d’équiper son logement de manière à réduire très fortement la présence des virus, et pouvoir ainsi inviter famille et amis. Le principe est d’abord d’aérer au maximum, et ensuite de purifier l’air si l’aération n’est pas suffisante ou pas possible (en hiver). La purification de l’air utilise deux techniques : la filtration par des purificateurs d’air dotés de filtres HEPA H13 ou H14, et, dans le domaine professionnel, les ultra-violets longs qui, par balayage de l’air par des rayons UV, tuent les virus en suspension.

Heureusement qu’il existe des initiatives citoyennes dans ce domaine, car les pouvoirs publics, et en premier lieu le gouvernement, sont particulièrement défaillants, alors qu’une politique de diffusion et de soutien à tous ces dispositifs sanitaires pourrait changer la donne. Imaginez si toutes les écoles françaises étaient équipées de purificateurs efficaces, la diffusion du virus serait considérablement freinée dans l’ensemble du pays. Mais il faudrait faire des investissements, et nous sommes, paraît-il, endettés. Le gouvernement préfère limiter le taux d’imposition du CAC40, afin que les actionnaires soient mieux rémunérés. Et le virus continue à circuler et muter tranquillement ...


Brochure de synthèse 4 pages A5 modifiable LibreOffice téléchargeable (cliquez sur l'image)

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        bandeau de la brochure 4 pages A5



Sommaire :

1- Incidence

2- Description & effets

3- Mortalité

4- Mode de transmission

5- Immunité

6- Covid long

7- Protection vaccinale

8- Traitements

9- Tests de dépistage

10- Comment se protéger au quotidien

11- Comment équiper son logement



1- Incidence

La Incidence 2020 à 2023 pandémie de Covid-19 ne s’est jamais arrêtée depuis 2020, elle n’est ni saisonnière, ni endémique. En 2022-2023, il y a eu des vagues épidémiques tous les 3 mois en Europe de l’Ouest. Plutôt que de « vagues », des scientifiques préfèrent aujourd’hui parler d’une marée haute permanente, avec des pics occasionnels.

La circulation du virus n’a jamais vraiment diminué, le nombre de personnes hospitalisées pour covid resté élevé en permanence. Un chiffre jamais repassé en dessous de 8 000 personnes hospitalisées pour covid entre janvier 2022 et juillet 2023, alors qu’il avait diminué autour de 5 000 « seulement » lors des creux entre deux vagues en 2020 et 2021. C’est dire si le covid n’est pas devenu bénin ni n’est pas « terminé », mais qu’on a juste relevé les seuils d’urgence pour pouvoir prétendre que tout irait bien. Notre tolérance à la maladie et à la mort a juste augmenté.

Autre indicateur : les mesures de la présence du covid dans les eaux usées chez nos voisins (Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne), qui montrent (en mai 2023) que la circulation du virus reste à un niveau très élevé partout. Tout indique donc que la circulation du virus n’a jamais vraiment diminué. Quelles sont donc les mesures pour le France ? C’est simple, nous n’avons aucune mesure, car le gouvernement a cassé ce thermomètre aussi, histoire d’invisibiliser encore plus l’épidémie : le réseau Obépine, observatoire épidémiologique qui surveillait la présence du virus dans les eaux usées, a été définancé par l’État en janvier 2022, prétendument pour le remplacer par un autre… qui n’est toujours pas opérationnel un an et demi plus tard. Début septembre 2023, dans les pays/régions où les eaux usées sont utilisées pour le suivi de la circulation du covid, la reprise épidémique apparaît assez forte.

En France, les enfants sont peu protégé·es contre le Covid-19 et le nombre de leurs hospitalisations pour cause de Covid-19 croît fortement : 3500 en 2020, 7400 en 2021, 23700 en 2022 (âge de 0 à 19 ans).

Enfin, l’État a pris prétexte du « contexte épidémique favorable » et la « très faible circulation virale en France », pour mettre carrément fin à la remontée des chiffres en juin 2023, ce qui fait qu’il est impossible aujourd’hui d’avoir une visibilité précise d’où en est exactement l’épidémie. On se retrouve dans la même configuration qu’avant le début de la pandémie : on n’a plus aucun outil de suivi opérationnel. Bien sûr, d’un point de vue de santé publique, les conséquences sont désastreuses. Mais au moins ça permet de continuer de prétendre que tout irait bien, et que le covid serait « fini ». Jusqu’à la prochaine vague.

Sources & ressources :

https://www.capital.fr/economie-politique/covid-19-nous-ne-sommes-pas-du-tout-sur-une-fin-de-pandemie-1455506

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-covid-19-morts-hospitalisations-age-malades-l-evolution-de-l-epidemie-en-france-et-dans-le-monde-en-cartes-et-graphiques.html

https://twitter.com/CabriolesDouze/status/1656362032780771328

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_Ob%C3%A9pine#Fin_du_r%C3%A9seau_Ob%C3%A9pine

https://twitter.com/nicolasberrod/status/1700027566583599126

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-trois-questions-sur-la-reprise-epidemique-observee-en-france-boostee-par-le-nouveau-variant-eris_5999690.html



2- Description & effets

Le Covid-19 est une maladie vasculaire systémique qui peut toucher de nombreux organes vitaux, et pas seulement les poumons. Rien à voir avec un rhume ou une grippe. Il attaque pratiquement tout l’organisme, notamment :

- les poumons (symptômes : toux, fièvre, difficultés à respirer),

- le cœur et les vaisseaux sanguins (augmentation du risque de formation de caillots et du risque de problèmes cardiaques : + 63 % de risque de faire une crise cardiaque et + 52 % de risque de faire un AVC dans l’année qui suit une infection par le covid),

- le cerveau (maux de tête, difficultés de concentration, troubles dépressifs et troubles du sommeil, voire accélération du développement de maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson),

- le pancréas (augmentation du risque d’apparition d’un diabète).

Le covid s’attaque aussi au système immunitaire, en entraînant le suicide des lymphocytes T (à la manière du VIH) et le dysfonctionnement des lymphocytes B, même en cas de forme légère. Autrement dit : même si vous n’avez pas eu de symptômes (ou des symptômes légers), et que vous vous remettez sur pied rapidement, ça vous donnera peut-être l’impression que le covid ne vous a rien fait, mais c’est pas forcément le cas. Vos organes vitaux ou votre système immunitaire peuvent avoir été affaiblis durablement, vous rendant plus vulnérable à d’autres maladies (ou à une réinfection par un variant du covid plus tard), et les dommages sont cumulatifs. Cela est confirmé par une étude américaine de novembre 2022, qui a mesuré qu’une réinfection par le covid triplait les risques d’hospitalisation et de problèmes cardiaques, doublait les risques de décès et augmentait le risque de dommages aux organes (poumons, cœur, cerveau…).

La fragilisation du système immunitaire de l’ensemble de la population par trois années de covid est aussi probablement un des facteurs qui expliquent la virulence de la « triple épidémie » de Covid-19 + grippe + bronchiolite, fin 2022, et la surmortalité très importante déjà enregistrée pour cette année 2023. Et rien n’indique que cela va s’améliorer.

Sources & ressources :

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-covid-19-nous-rendrait-plus-vulnerable-contre-d-autres-infections_169571

https://www.tf1info.fr/sante/covid-19-epidemie-le-virus-augmente-les-risques-de-la-maladie-d-alzheimer-chez-les-plus-de-65-ans-2232532.html

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-covid-19-maladie-systemique-elle-touche-tous-organes-97039/

https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-derriere-le-retard-a-reconnaitre-la-transmission-par-lair-le-poids-de-lhistoire-de-la-medecine-20220903_FEWQARSVDVFJLJWLJO3BYGSKNM/

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-covid-19-nous-rendrait-plus-vulnerable-contre-d-autres-infections_169571

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/11/11/covid-19-chaque-reinfection-augmente-le-risque-de-complications_6149489_3244.html



3- Mortalité

La mortalité liée au covid est 4 fois plus élevée que celle de la grippe. Le Covid-19 tue, de manière directe et de manière indirecte.

1- De manière directe : en 2020 comme en 2021, il a été la première cause de mortalité au monde. Il est demeuré en 2022 l’une des principales causes de mortalité en France. À titre de comparaison : les accidents de la route tuent environ 3 000 personnes par an, soit douze fois moins que le covid en 2022. Aujourd’hui, à l’été 2023, on nous explique que le covid « c’est fini » (depuis au moins mars 2023), alors que les patients covid continuent de représenter 10 % des personnes hospitalisées, bien qu’on soit dans un creux entre deux « vagues ». Or le covid continue de circuler et reste dangereux, et pas seulement pour les « personnes vulnérables ». Il est vrai que le nombre de morts a diminué grâce à la vaccination, mais il reste élevé, avec encore des pics : 2 800 morts en France rien qu’en janvier 2023, soit plus de 90 par jour en moyenne. Quand on nous disait que le covid était « terminé », en mars, il y avait encore une vingtaine de morts par jour, soit deux fois plus que les accidents de la route. En tout le covid a tué au moins 168 000 personnes en France en trois ans (chiffres de début août 2023), et ce ne sont que les décès directs, donc sans prendre en compte tous les décès indirects dus à la fragilisation, décrite ci-après. Aux Etats-Unis, l’épidémie de COVID est l’évènement le plus meutrier de toute l’histoire du pays : le nombre de morts cumulé à ce jour est supérieur à 1,1 millions.

2- De manière indirecte : par rapport à la période d’avant la pandémie, on a constaté en 2020, 2021 et 2022 une nette surmortalité qui ne s’explique pas uniquement par les décès directement attribués au virus. Cette surmortalité, qui affecte davantage les classes sociales défavorisées, peut s’expliquer par plusieurs facteurs : sous-évaluation des cas de Covid-19, mais aussi surcharge des services de santé, moindre prise en charge d’autres pathologies, maladies graves des suites d’une réinfection au Covid-19 et des effets délétères du virus sur le système immunitaire, difficultés économiques liées à la crise sanitaire, défiance accrue vis-à-vis de la médecine fondée sur les preuves. En France, l’accroissement de la mortalité toutes causes confondues entre 2019 et 2022 a été de 8,9 %.

Exemple de mortalité indirecte : une personne attrape le covid, puis « guérit », mais son système immunitaire en est fragilisé. Elle attrape ensuite la grippe quelques mois plus tard et en meurt, mais si elle n’avait pas eu le covid avant, elle aurait pu survivre à la grippe. C’est donc un décès du au covid, même s’il ne sera pas compté comme tel. C’est un phénomène majeur : en 2022, l’INSEE a mesuré en France une surmortalité très importante (53 800 décès de plus qu’attendus au total cette année, soit +8.7 %), malgré la baisse des décès directs dus au covid cette année. Une surmortalité plus importante qu’en 2020 (48 400 décès excédentaires, +7.8 %) et 2021 (42 700 décès excédentaires, +6.9 %). Il est probable qu’une bonne partie de ces décès sont dus à la fragilisation de la population par trois années d’exposition au covid, même s’il est difficile de savoir avec précision dans quelle proportion.

En France, les derniers chiffres (qui datent de fin juin 2023) montrent certes une diminution de la mortalité directe, avec « seulement » une dizaine de décès par jour dus au covid. Ça paraît beaucoup moins, parce qu’on les compare instinctivement aux chiffres précédents, quand le covid tuait plusieurs centaines de personnes par jour. Mais même maintenant, c’est autant que les morts par accidents de la route, pour lesquels nous sommes tous d’accord pour dire que leur nombre peut et doit être diminué.

Les enfants aussi meurent du Covid-19. En Grande-Bretagne, le pourcentage de morts occasionné chez les moins de 14 ans a été directement corrélé à leur faible taux de vaccination. En France, leur nombre augmente : 10 décès en 2020, 18 en 2021, 71 en 2022 (âge de 0 à 19 ans). Le faible taux de mortalité ne saurait être une excuse à sa banalisation : les enfants ne sont pas censés mourir et nous savons comment les protéger du virus.

Sources & ressources :

https://www.insee.fr/fr/statistiques/6206305

https://www.vie-publique.fr/en-bref/289823-une-surmortalite-2022-entre-covid-grippe-et-canicule

https://www.cidrap.umn.edu/covid-19/covid-omicron-carries-4-times-risk-death-flu-new-data-show



4- Mode de transmission

Le Covid-19 se transmet surtout par aérosols, c’est-à-dire par la simple respiration des personnes. Le virus remplit rapidement une pièce non aérée et s’y maintient en suspension plusieurs heures après le départ de la personne émettrice. Le simple fait de parler ou même de respirer émet en continu des nuages invisibles de virus contaminants. L’aérosolisation peut être comparée à la fumée de cigarette. Pour l’instant, le délai avant contamination reste incertain, variant de quelques instants à 1/4h selon les sources : cela dépend notamment de la concentration de virus dans l’air et de votre système immunitaire.


La moitié des contaminations proviennent de la proximité avec des personnes asymptomatiques.

Dans tous les cas, il est établi que le risque de contamination est maximal lorsque nous nous trouvons sans masque dans une pièce non aérée remplie de personnes. Même à un niveau très correct de qualité de l’air (600 ppm de CO2), le risque de contamination est de 50% sans masque et de 15% avec un masque chirurgical.

Enfin, en extérieur, le risque de contamination est réduit mais pas nul. Notamment à surveiller : les espaces bondés, les terrasses de café, et dans une moindre mesure les marchés, les gares et les files d’attente.

Sources & ressources :

https://cabrioles.substack.com/p/comprendre-et-visualiser-laerosolisation

https://www.ledevoir.com/societe/science/600500/l-oms-revise-sa-position-sur-la-transmission-aerienne-de-la-covid-19

https://bmcinfectdis.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12879-022-07663-1

https://link.springer.com/article/10.1007/s11356-023-27944-9

https://www.inp.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/comment-estimer-des-risques-de-transmission-du-sars-cov-2-dans-des-foules-en-exterieur



5- Immunité

Avoir le Covid-19 ne renforce pas le système immunitaire. Tout d’abord, l’immunité demeure passagère : une réinfection se tenait en moyenne 22 semaines après la précédente avec le variant initial, mais le délai avant une réinfection baisse avec les variants plus récents d’Omicron et se situe désormais autour de 8 semaines. Ensuite, chaque infection augmente le risque de séquelles (maladies cardiovasculaires, diabète, thrombose, troubles de la concentration, troubles de la mémoire, malaise à l’effort, maladies autoimmunes...). Le fait d’avoir manifesté peu ou pas de symptômes lors d’une contamination ne protège pas de symptômes plus sérieux ni de Covid long lors de la suivante.

La prétendue "immunité collective" tout comme la prétendue "dette immunitaire" constituent des falsifications scientifiques reposant sur des conceptions médicales éculées et visant à légitimer le renoncement à toute protection mutuelle. La recherche est toujours en cours, mais des données scientifiques s’accumulent sur le fait que ce virus endommage le système immunitaire et expose les personnes contaminées à d’autres maladies infectieuses après leur guérison du Covid-19. En cause notamment : le virus entraînerait une autodestruction des lymphocytes T, dont la fonction est d’assurer notre protection contre des maladies graves. Cela vaut y compris pour les enfants : leurs hospitalisations pour d’autres maladies virales graves a augmenté très fortement, au point d’occasionner une saturation des services de pédiatrie dans plusieurs pays du monde depuis l’automne 2022.

Sources & ressources :

https://cabrioles.substack.com/p/le-covid-affecte-t-il-le-systeme?

https://theconversation.com/covid-19-non-notre-systeme-immunitaire-na-pas-ete-affaibli-par-les-mesures-sanitaires-198801

https://www.researchsquare.com/article/rs-1749502/v1



6- Covid long

Un « covid long », c’est la persistance de symptômes pendant plusieurs mois ou années après l’infection. Il peut prendre une forme très invalidante et durable, y compris chez des personnes auparavant en très bonne condition physique. Liste de symptômes possibles : fatigue chronique, difficultés de concentration ou de mémoire, toux, essoufflement, douleurs au cœur, céphalées, maux de ventres, problèmes cutanés, troubles digestifs et diarrhées, etc. Tout le monde est à risque de covid long et ce risque s’accentue à chaque nouvelle contamination, y compris pour les enfants. Le covid long concernerait statistiquement entre 5 % et 10 % des personnes infectées vaccinées, et pour les non-vacciné·e·s, ce serait entre 15 et 20 %. Il a également été établi que, chez 60% des personnes contaminées, le Covid-19 persiste dans les méninges et le crâne.

Autrement dit : à chaque nouvelle infection par le covid, même si vous êtes vacciné·e et en bonne santé, vous avez entre une chance sur vingt (au mieux) et une sur dix de développer un covid long potentiellement invalidant. En France, 4 % de la population adulte aurait aujourd’hui des symptômes d’un covid long, soit deux millions de personnes en tout, dont un tiers environ pour qui l’impact sur leurs activités quotidiennes est important ou très important.

Le milieu médical et institutionnel en France peine encore souvent à prendre cette affection au sérieux, alors même qu’elle est officiellement reconnue par l’OMS et fait l’objet d’une abondante littérature scientifique.

Sources & ressources :

https://www.nature.com/articles/s41579-022-00846-2

https://nitter.net/Panda31808732/status/1650973486968446977

https://cabrioles.substack.com/p/covid-long-principaux-resultats-mecanismes

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/covid-19/covid-19-long/covid-long-symptomes-prolonges-covid-19

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-covid-19-nous-rendrait-plus-vulnerable-contre-d-autres-infections_169571

https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2023/covid-long-2-millions-de-personnes-presentaient-une-affection-post-covid-19-fin-2022

https://www.apresj20.fr/



7- Protection vaccinale

Le vaccin contre le Covid-19 protège efficacement la population générale contre les formes graves et la mort. En revanche, pour les personnes immunodéprimées, les vaccins assurent une protection parcellaire voire nulle, et le risque de développer une forme grave du Covid-19 voire d’en mourir est accrue : elles doivent donc compter essentiellement sur les autres mesures de protection mutuelle.

Un suivi de pharmacovigilance sur les vaccins est assuré en France par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui a établi que les effets indésirables graves sont très rares. Le vaccin bivalent (souche initiale + variant Omicron) est le plus efficace. Mais, avec les vaccins actuels, la protection baisse rapidement et devient insuffisante au bout de 6 mois, d’où la nécessité de rappels réguliers. En France, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) assure un suivi statistique de la corrélation entre statut vaccinal et hospitalisations, réanimations et décès pour cause de Covid-19 : ce suivi établit très nettement les bénéfices d’un schéma vaccinal complet et à jour pour éviter les formes graves et la mort.

En revanche, le vaccin atténue mais n’annule pas la contamination ni la transmission. Bonne nouvelle, il diminue sensiblement le risque de Covid long (entre 5 % à 10 % de risques de choper un covid long à chaque infection pour les vacciné·e·s, contre 15 % à 20 % pour les non-vacciné·e·s).

Le vaccin bivalent demeure pour l’instant indisponible pour les enfants, à qui le vaccin initial est administré. La vaccination avec rappel chez les enfants réduit déjà de 77% le risque d’hospitalisation pour cause de Covid-19. Le vaccin est particulièrement recommandé pour les enfants de moins de 5 ans, qui appartiennent à une classe d’âge très exposée.

Sources & ressources :

https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Covid-19

https://cabrioles.substack.com/p/six-mythes-courants-sur-le-covid

https://academic.oup.com/jpids/article/12/3/177/7008779



8- Traitements

Concernant les formes graves du Covid-19, il existe des traitements. Selon les molécules et la forme pharmaceutique du médicament (comprimé, injection, etc.), ils peuvent néanmoins demeurer contre-indiqués pour certaines catégories de personnes. Leur efficacité et leur sécurité se trouvent par ailleurs remises en question à chaque émergence de nouveaux variants. En France, l’ANSM a mis à jour l’état des connaissances et ses recommandations en février 2023. L’efficacité de certaines molécules pour réduire les hospitalisations a été largement prouvée. Il reste cependant préférable d’éviter toute contamination, d’abord parce que ces traitements n’empêchent pas toujours le décès ou les séquelles graves, ensuite parce que certains médicaments favoriseraient les mutations du virus et sa propagation.

Concernant le Covid long, il n’existe pas de traitement univoque, en raison de la grande variété des symptômes et de la recherche toujours en cours sur cette pathologie. À défaut de pouvoir soigner la cause, des traitements symptomatiques peuvent être proposés.

Sources & ressources :

https://ansm.sante.fr/actualites/point-sur-lutilisation-des-traitements-contre-le-covid-19-disponibles-en-acces-precoce



9- Tests de dépistage

Le test PCR est le seul test de référence pour détecter le Covid-19. Il s’effectue en laboratoire médical. Il convient de réaliser ce test au bon moment pour s’assurer d’un résultat fiable, c’est-à-dire immédiatement (J+0) si l’on présente des symptômes évocateurs du Covid-19 ou entre J+5 et J+7 du contact à risque si l’on est asymptomatique.

Les tests antigéniques (en pharmacie) et les autotests, quant à eux, ne sont "informatifs que s’ils sont positifs" (c’est-à-dire qu’ils génèrent beaucoup de faux négatifs). Si vous ne disposez que de ce type de tests, vous pouvez améliorer sa fiabilité d’une part en faisant un prélèvement dans la bouche (frotter le palais ainsi que l’entrée de la gorge) avant de le poursuivre dans les deux narines ; d’autre part en faisant trois tests à 48h d’intervalle (conseils francophones sur la base d’une étude scientifique anglophone).

Sources & ressources :

https://www.pandemies.org/#Tests

https://intempestive.net/autodefensesanitaire-fr#testfiable



10- Comment se protéger au quotidien

1- Porter des masques (adultes ET enfants) dans les lieux publics fermés (ou en extérieur, dans les foules compactes), et encourager les autres à le faire. Oui c’est pénible, mais moins que d’attraper (ou de participer à diffuser) un virus invalidant voire mortel. Pour se protéger, il faut impérativement mettre au minimum des masques de type FFP2, ou équivalents. Ces masques protègent bien mieux que les masques chirurgicaux, qui protègent très peu, car ils sont conçus pour stopper les gouttelettes, or le covid se propage par aérosols. Porter un masque sous le nez ne sert par conséquent à rien. Se tenir à deux mètres de distance dans une salle pleine de virus ne sert à rien non plus.

Les FFP2 ont une durée d’usage de 8h maximum et sont réutilisables de très nombreuses fois : après usage, les laisser sécher à l’air libre et attendre 7 jours la mort des virus.

2- Éviter les lieux publics fermés où il est impossible de rester masqué·e en permanence, genre restos et bars. Oui c’est pénible pour la socialisation. Mais c’est aussi plus difficile de socialiser quand on est alité·e en permanence à cause de fatigues chroniques dues à un covid long. Voilà pourquoi il faut profiter des espaces extérieurs pour se rencontrer quand la saison le permet.

3- Se vacciner et faire les rappels de vaccin aussi souvent que possible.

Le lavage de mains est largement inefficace contre le covid, mais comme c’est utile contre des tas d’autres trucs, comme la gastro, lavez-vous quand même les mains régulièrement. Dans le même genre, « éternuer dans son coude » ne sert à rien, car le covid se propage par aérosols. Quant au gel hydroalcoolique, il permet de réduire la contamination des maladies se transmettant par les mains (comme la gastro), mais n’a aucun effet pour les maladies se transmettant par la respiration.

Sources & ressources :

https://intempestive.net/autodefensesanitaire-fr#masques

https://english.elpais.com/society/2022-02-14/how-long-does-it-take-to-catch-coronavirus-depending-on-the-type-of-mask-youre-wearing.html

https://www.pandemies.org/77-2/



11- Comment équiper son logement

Le principe général est a) de forcer le renouvellement d’air des locaux de manière continue, c’est l’aération, et b) de purifier l’air si l’aération n’est pas suffisante ou pas possible (en hiver). Ces mesures à mettre en place pour une bonne protection s’apparentent aux efforts collectifs qui ont été faits dans le passé pour purifier l’eau potable, ou l’air lors des précédentes épidémies (on se rappelle des hygiaphones pour protéger de la tuberculose après la seconde guerre mondiale). Ces efforts sont à notre portée, pour autant que l’on ait la volonté de les faire.



Concernant la mesure de la densité de virus dans l’air, il existe des appareils qui mesurent en continu le taux de CO2, pour des prix raisonnables. Dans le cas où les personnes présentes ne sont pas masquées, la concentration en virus suit le taux de CO2 (proportionnel à la quantité d’air expiré). C’est donc un indicateur précieux pour suivre la probabilité des contaminations en intérieur. Quand le taux de CO2 est inférieur à 600 ppm, les conditions sont bonnes. Plus il augmente, plus le risque de contamination croît. Au début de la pandémie, un collectif « Nous aérons » a développé un indicateur Aéroscore pour mesurer la qualité du renouvellement de l’air intérieur. Leur site donne des conseils sur les appareils à acheter ou fabriquer soi-même.











Concernant la purification de l’air, la bonne nouvelle, c’est que les logements (et plus généralement tous les locaux clos) peuvent être dotés maintenant d’équipements pièce par pièce très efficaces. Ils utilisent deux techniques :

- la filtration par des purificateurs d’air dotés de filtres HEPA H13 ou H14, qui arrêtent les virus et autres particules très fines. Il existe de nombreux appareils disponibles dans le commerce (à partir de 100 €), et des plans pour en fabriquer par soi-même à coût raisonnable. Attention au choix des filtres. Vérifier, lors de l’achat, que l’on pourra trouver des filtres neufs (à changer une ou deux fois par an selon l’usage, pour raison d’encrassement aux poussières).

- les ultra-violets qui, par balayage de l’air par des rayons UV, tuent les virus en suspension. Mais cette technique n’est utilisable, pour l’instant, que pour des locaux ou usages professionnels. Il n’y a pas d’appareil grand-public disponible.













Tous ces équipements sont décrits sur le site du collectif « Nous aérons », LE site de référence. Heureusement qu’il existe des initiatives citoyennes dans ce domaine, car les pouvoirs publics, et en premier lieu le gouvernement, sont particulièrement défaillants, alors qu’une politique de diffusion et de soutien à tous ces dispositifs sanitaires pourrait changer la donne, en coopération avec les collectivités territoriales. Imaginez si toutes les écoles françaises étaient équipées de purificateurs d'air, la diffusion du virus serait considérablement freinée dans l’ensemble du pays. Mais il faudrait faire des investissements, et nous sommes, paraît-il, endettés. Le gouvernement préfère limiter le taux d’imposition du CAC40, afin que les actionnaires soient mieux rémunérés. Et le virus continue à circuler et muter tranquillement...

Sources & ressources :

https://nousaerons.fr/

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-risques-d-exposition-au-covid-19-cinema-transports-ecoles-on-a-teste-les-capteurs-de-co2-dans-plusieurs-lieux-publics_4769745.html

https://www.pandemies.org/77-2/

https://eldritch.cafe/@jor/109484963389845084

https://nitter.net/CabriolesDouze/status/1480526631743668229



Pour en savoir plus, consultez les sites citoyens :

https://winslowsantepublique.wordpress.com/

https://autodefensesanitaire.fr

https://www.pandemies.org/

http://nousaerons.fr/



Texte source (mes plus vifs remerciements à l’auteur) : https://toot.aquilenet.fr/@jor@eldritch.cafe/110921863135067656


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